
Le gouvernement marocain, via son porte-parole Mustapha Baitas, a annoncé une révision de l’Impôt sur le revenu (IR) avec pour objectif d’augmenter les revenus des employés et fonctionnaires.
Le Maroc dénombre pas moins de 1,55 millions d’unités de production informelle a indiqué Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie et du Commerce.
Le commerce arrive en tête des activités non déclarées avec 57,4%. Il est suivi des services (20%), de l’industrie (17,1%) et du BTP (5,4%).
Un rapport du Haut commissariat au plan (HCP) nous apprend que le secteur informel au Maroc représentait 14,3% du PIB en 2007 (contre 16,3% en 1999) et 37,3% de l’emploi non agricole (contre 39% en 1999).
Plusieurs mesures ont été prises pour lutter contre ce phénomène en constante croissance :
• adoption d’une comptabilité simplifiée
• développement des normes sur les produits industrialisés
• renforcement des contrôles des produits vendus au Maroc
• simplification des procédures administratives
• création de centres de gestion au sein des chambres de commerce
• aides au commerce de proximité
• soutien au institutions de contrôle
Au Maroc, la non déclaration d’une activité est principalement causée par la tolérance des pouvoirs publics (85%), la complexité des procédures et le coût d’enregistrement (3,5%).
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