Energies vertes : des entreprises françaises prospectent au Maroc
À l’initiative de la banque d’affaire française Bpi France, plus d’une quinzaine d’entreprises françaises séjournent du 21 au 25 février à Casablanca, pour explorer les...
Face à l’impact négatif de la crise sanitaire liée au covid-19 sur l’économie africaine, l’Institut Montaigne appelle les pouvoirs publics à soutenir les entreprises françaises au Maroc ou dans d’autres pays du continent.
Dans une note, l’Institut Montaigne a fait observer que l’Afrique et les entreprises françaises installées sur le continent ont été touchées de plein fouet par la pandémie du coronavirus. Surmonter la crise, voire réussir à en tirer parti nécessitera tout un arsenal de mesures de soutien, l’appui des pouvoirs publics mais également une redéfinition des liens économiques et culturels entre la France, l’Europe et leurs partenaires africains, a indiqué l’institut.
Avant d’arriver à ses conclusions, le cercle de réflexion a établi un groupe de travail composé d’une vingtaine de sociétés tricolores implantées sur le continent, des PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire) aux grands groupes comme l’armateur CMA-CGM ou Bolloré, est-il précisé.
"La plupart de celles avec lesquelles nous avons dialogué régulièrement dans le cadre de notre groupe de travail ont déjà constaté l’effet du ralentissement sur leur activité", confirme Jean-Michel Huet, associé au sein du cabinet de conseil BearingPoint et qui a participé aux débats.
Les auteurs de la note ont pris en considération les enseignements de la crise, et ont suggéré que l’investissement dans les industries locales de production de masques, blouses et autres protections sanitaires soit aussi promu. D’autant que des pays comme la Tunisie, la Côte d’Ivoire et surtout le Maroc, ont démontré leur capacité à s’appuyer sur une filière textile déjà existante pour réorienter leur production.
"Il y a tout ce débat sur nos filières d’approvisionnement de masques et produits pharmaceutiques, mais il semble souvent se résumer à l’alternative Chine ou Europe. Pourquoi ne pas répartir l’effort de production en incluant davantage l’Afrique ?, se demande Jean-Michel Huet. Une telle relocalisation serait dans l’intérêt conjoint de nos deux continents."
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