Le bureau fédéral tient, aujourd’hui, une réunion au siège de la fédération pour annoncer le nom du successeur d’Henri Michel à la tête de l’équipe nationale, apprend-on auprès d’une source proche du dossier. Cela fait plus de deux mois que le suspens est de mise.
En effet, Une énigme pleine de rebondissements. Les membres du bureau fédéral se sont tous prêtés à des rôles divers tels des acteurs dans un mélodrame. Servi par des membres fédéraux, ce feuilleton a tenu tout le Maroc en haleine. Tantôt, c’est Badou Zaki, ex-sélectionneur national, qui est annoncé comme successeur d’Henri Michel, tantôt, c’est l’actuel DTN, Fathi Jamal, qui va lui succéder. Si ce n’est ni l’un ni l’autre, quand ce n’est pas une liste de “possibles”.
Quand on pense à ce feuilleton qui a duré plus de deux mois, cela laisse pantois. Retenons qu’en fin de compte, rien n’a changé. Les mêmes problèmes qui gangrènent notre football sont toujours là.Ce feuilleton s’achève probablement aujourd’hui sur un épilogue que l’on sait tous : la désignation d’un nouvel entraîneur. Et quel que soit son identité, il ne sera pas en mesure, à lui tout seul, d’apporter un plus à notre football tant que les raisons de sa débâcle ne sont pas analysées et disséquées pour en tirer des leçons et éviter, dans le futur, de commettre les mêmes erreurs. Une nouvelle politique sportive au Maroc, s’impose, qui plus est doit être à même de propulser notre sport au-devant de la scène continentale et internationale. L’erreur n’est pas de tomber, mais de ne pas pouvoir se relever une fois par terre.
Source : Le Matin - Abderrahman Ichi