Le signalement a été donné par les habitants du douar qui ont remarqué la présence de l’amant dans la résidence de l’enseignante. Ils ont ensuite encerclé la maison et contacté la Gendarmerie Royale, rapporte le site local kech24.
Les gendarmes se sont rendus sur place et ont interpellé les deux individus. Ils ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
A lire : Suicide à Tanger : un homme accablé par l’adultère de sa femme
Au Maroc, l’adultère est condamné d’une peine allant d’un mois à un an de prison pour celui qui maintient des relations extraconjugales. Mais ces deux articles (490 et 491 du Code pénal) ne sont appliqués que dans des cas exceptionnels ou comme facteurs aggravants d’une peine.
Une réforme du Code de la famille (Moudawana), dont les conclusions ont été remises au roi Mohammed VI il y a quelques semaines, devraient mettre définitivement fin à ces peines de prison.