D’après les résultats de l’enquête du HCP, les hommes sont majoritairement représentés, avec plus des deux tiers. Les femmes, qui représentent le tiers restant, se situent entre 30 et 39 ans. Toutefois, un point commun est à noter : hommes comme femmes, émigrent pour la première fois, à l’âge moyen de 25 ans. Alors qu’ils étaient 72,7% célibataires et 26,2% mariés, au moment de l’enquête, c’est plutôt le contraire qui s’observe. Concernant les études, 33,6% des migrants marocains ont pu atteindre le niveau d’enseignement supérieur, contre 9,1% qui ont abandonné, tandis que 24,5% sont allés jusqu’au bout.
Parmi ces migrants, 17,4% ont le niveau secondaire, tandis que 16,3% le niveau collégial et 16,9% le niveau primaire. Quant à ceux n’ayant aucun niveau d’éducation, ils représentent 10,2%. Ils sont près de 72% (71,9%) de nationalité marocaine uniquement, alors que 27,4% ont acquis une autre nationalité : 33,3% pour les femmes et 24,6%, pour les hommes.
Entre autres raisons, ils sont plus de la moitié (53,7%) à quitter le royaume, en quête d’emploi, afin d’améliorer leurs conditions de vie. Viennent ensuite, les raisons liées aux études avec 24%. Puis, le regroupement familial ou encore le mariage qui comptent pour 20,9%.
De nos jours, les jeunes constituent la couche qui tente le plus l’émigration. Parfois même, ils bravent d’énormes difficultés en empruntant des voies à risque. Parmi eux, on dénombre 28,6% d’hommes contre 17,7% de femmes, et 40,3% de personnes âgées de 15 à 29 ans.
Comme destinations privilégiées, l’Europe vient en tête avec 86%. Entre autres pays, viennent la France, avec 31,1%, suivie de l’Espagne (23,4%) et l’Italie (18,7%). Puis, l’Amérique du Nord et les pays arabes ferment la marche. Parmi les migrants pris en compte, 49,4% des hommes contre 26,7% des femmes confirment avoir transféré de l’argent à leurs familles au Maroc au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête.