Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.
Les enfants sans identité au Maroc étaient au nombre de 500.000 entre 2003 et 2009. Aujourd’hui, ils seraient un million d’enfants à vivre sans identité au Royaume, a-t-on révélé la semaine dernière, lors d’une journée organisée à Rabat sous le thème : "Le droit de l’enfant à une identité complète".
Le chiffre choc annoncé lors d’une rencontre organisée par l’Association marocaine de protection des enfants contre la criminalité, ne se limite pas à la privation d’enfants d’être inscrits aux registres de l’Etat civil, mais va jusqu’à la vente d’enfants et leur exploitation dans la prostitution et la réalisation de produits érotiques, précise Rachida Aït Himmi, présidente de l’ONG, qui appelles ces enfants : "les enfants fantômes".
La militante appelle les autorités de tutelle à réformer la "Moudawana" (code de la famille), pour faire la distinction entre la parenté légale et biologique, conformément aux dispositions de la Constitution, qui garantit la protection juridique et la considération sociale et morale de façon égale aux enfants.
L’association marocaine INSAF, révélait en 2012, qu’au moins 100 enfants illégitimes naissent hors mariage quotidiennement au Maroc. 24 d’entre eux seraient abandonnés immédiatement après leur naissance.
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