Une récente étude a révélé la présence de substances chimiques per – et polyfluoroalkylées (PFAS) dans certains emballages alimentaires à usage unique au Maroc.
Les efforts du Maroc visant à accroître les capacités de production d’électricité à partir des énergies renouvelables ont porté leur fruit comme en témoigne la prise de participation d’Abu Dhabi National Energy Company (Taqa) dans le capital de la Compagnie Eolienne du Détroit (CED).
Taqa et Theolia, spécialiste français des énergies renouvelables, ont signé un protocole d’accord pour le développement de parcs éoliens au Maroc. Cet accord repose sur un partenariat 50/50 dans la Compagnie Eolienne du Détroit (CED), filiale marocaine de Theolia.
Taqa et Theolia répondront conjointement à l’appel d’offre concernant la construction et l’exploitation d’un parc éolien de 300 mégawatts à Tarfaya.
L’Office national de l’électricité du Maroc (ONE) a lancé un appel d’offre pour le projet de Tarfaya, qui devrait être opérationnel à l’horizon 2010. ONE s’est engagé à acheter toute la production d’électricité générée par la station pendant 20 ans.
Taqa détient et exploite déjà une centrale thermique au Maroc. Mais il s’agit du premier projet de la société dans le domaine des énergies renouvelables, selon Peter Barker-Homek, PDG de la compagnie émiratie, qui a récemment conclu un accord similaire avec la société espagnole Iberdola pour le développement de projets énergétiques en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen Orient et en Afrique du Nord.
La CED exploite le parc éolien Abdelkhalek Torres situé près de Tetouan, dans le nord du pays. Il s’agit du plus grand parc éolien du Maroc, avec une production annuelle de 200 MW. Selon un communiqué commun, les deux compagnies entendent accroître sa capacité avec l’installation de plusieurs centaines de mégawatts supplémentaires.
Aujourd’hui, à l’heure où les prix du pétrole s’envolent, renchérissant le coût de l’électricité, le gouvernement marocain privilégie les énergies renouvelables.
A un moment où la production de gaz naturel reste faible et les réserves en charbon s’amenuisent, ces deux sources traditionnelles d’électricité thermique devront être remplacées à terme pour assurer l’auto-suffisance.
Par ailleurs, compte tenu des préoccupations grandissantes relatives au changement climatique, les autorités devront se tourner vers des énergies plus propres pour produire l’électricité.
Si une nouvelle centrale électrique à charbon est prévue à Safi, ville portuaire située dans l’ouest du pays, la priorité a été accordée au développement de nouvelles énergies ainsi qu’au développement de l’énergie nucléaire.
Le gouvernement est résolument engagé à augmenter le pourcentage d’électricité produite à partir d’énergies renouvelables à hauteur de 10% en 2012 contre à peine 1% actuellement.
A cet effet, deux parcs éoliens sont en cours de réalisation : celui de Tanger d’une capacité de 130 MW et celui de Taza, situé à quelque 100 km à l’est de Fès.
Le Maroc est appelé à tirer parti de l’entrée de Taqa sur le marché de l’éolien dans la mesure où la situation est propice à un nouvel élan en matière d’investissement et apportera un nouveau souffle à sa politique énergétique. La compagnie d’Abou Dhabi pourrait aussi bénéficier d’importants avantages découlant de la croissance du marché de l’électricité.
Les Marocains sont également amenés à bénéficier de l’entrée de Taqa sur le marché, compte tenu des perspectives de croissance de la production et de la baisse des prix énergétiques.
Source : L’Observateur
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