Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Les dirigeants d’une vingtaine de partis politiques et le ministre de l’intérieur Taieb Cherkaoui se sont réunis samedi à Rabat pour fixer début novembre ou le 11 novembre, comme date butoir pour la tenue des prochaines élections législatives.
L’organisation des nouvelles échéances électorales est au coeur d’une forte polémique au Maroc depuis la tenue du référendum sur la constitution le 1er juillet dernier.
Le Parti Justice et Développement (PJD) a proposé les mois de mars ou avril prochains, alors que le ministère de l’intérieur a affirmé dimanche qu’aucune date n’a été fixée à ce jour pour le prochain scrutin.
Les pourparlers se poursuivent et le rendez-vous du 11 novembre "ne revêt aucun caractère officiel", d’autant plus que cette date survient quelques jours seulement après l’Aïd Al Adha 2011, prévu le 7 novembre.
Le ministère de l’intérieur projetait l’organisation d’élections législatives anticipées au mois d’octobre prochain, mais s’était rétracté après le refus opposé par la majorité des partis de l’opposition.
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