Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.
Le rapport de Transparency Maroc et du DRI (Democratic reporting international) sur le cadre marocain pour l’organisation des élections se veut nuancé.
Celui-ci permet la tenue d’élections démocratiques. Le rôle du Parlement étant limité, l’impact des élections législatives sur la démocratisation du pays est peu significatif. Le caractère démocratique de ces élections est néanmoins fondamental pour la légitimité du futur Parlement et sa capacité à poursuivre la réforme constitutionnelle, note le document, rendu public le 24 janvier à Rabat. Pour cela, plusieurs réaménagements sont nécessaires.
A commencer par l’établissement de principes précis et contraignants pour la délimitation des circonscriptions (équilibre démographique, contiguïté territoriale et respect des divisions administratives). La loi devrait aussi fixer une fourchette de sièges par circonscription pour garantir la stabilité du système électoral. L’extension de la durée légale des campagnes électorales législatives est aussi préconisée. Ceci, au même titre que l’institution en tant que jour férié de la date des élections.
Une répartition plus équitable du financement public des partis politiques doit aussi être de mise. Ceci, en tenant mieux compte du poids des partis et en se basant exclusivement sur les résultats des élections directes (Chambre des Représentants et élections locales). Le renforcement du contrôle du financement des campagnes passe par des mesures de traçabilité, de certification et de publicité. Les partis doivent s’impliquer dans le contrôle des comptes de campagnes de leurs candidats. (…)
L’Economiste
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