Les ministres marocains viennent de décider de faire don d’un mois de salaire suite au terrible séisme que le Maroc a connu dans la nuit de vendredi à samedi.
C’est la mère du ministre Abdelâdim El Guerrouj qui a chargé le chauffeur de son fils d’aller chercher la commande de chocolat chez la pâtisserie "Le Nôtre". Le pâtissier "voyant arriver le chauffeur du ministère a libellé la facture par erreur au nom du département de la Fonction publique dont avait la charge El Guerrouj".
Après la publication de la facture du chocolat par le quotidien Al Akhbar, le ministre avait affirmé avoir été surpris par l’arrivée dudit document à son ancien département, avant que sa famille ne l’informe qu’elle a bien effectué une commande de chocolat et de gâteaux auprès du fournisseur attitré du ministère de la Fonction publique.
El Guerrouj reconnaît avoir commis une erreur en n’accordant pas d’importance à cette question, imputant cette étourderie à la faiblesse de sa politique communicationnelle, a-t-il affirmé à Al Akhbar.
Abdelâdim El Guerrouj aurait fourni, plusieurs jours après le scandale, une facture à son nom et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, apparemment satisfait, a finalement décidé de classer l’affaire.
Mohand Laenser, secrétaire général du Parti du Mouvement Populaire auquel appartient le ministre, qui a commandité une enquête sur l’affaire du chocolat, affirme n’avoir trouvé aucune trace d’une quelconque facture de chocolat.
"On aurait expulsé El Guerrouj du parti et on lui aurait demandé de démissionner du gouvernement, s’il s’était avéré qu’il était auteur de la commande de chocolat..., avait-il déclaré en plein scandale.
Synopsis pour les nuls :
"Donc, le chauffeur censé transporter le ministre lors de ses déplacements professionnels, se trouvait à la clinique où a accouché l’épouse d’El Guerrouj. La maman de celui-ci l’envoie alors chercher une commande de chocolat de l’ordre de 33.735 DH sans même lui préciser à l’ordre de qui serait adressée la facture ?". C’est le troisième scénario d’El Guerrouj depuis le début de l’affaire du chocolat.
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