Le PJD tacle le CNDH pour sa remise en cause de la loi sur l’héritage
Le Parti de la justice et du développement (PJD) condamne et dénonce les propos de la présidente du CNDH, Amina Bouayach, selon lesquels, le système de l’héritage tel...
A l’occasion de la journée de la femme, l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a demandé l’inscription de l’égalité homme-femme dans la constitution marocaine.
Dans un communiqué, l’OMDH demande à "inscrire dans la constitution le principe d’égalité homme-femme, par rapport à tous les droits, et le principe de primauté des conventions internationales sur la norme nationale".
Interrogée par l’AFP, Amina Bouayach, présidente de l’OMDH, revient sur les mentalités difficiles à changer et la nouvelle Moudawana (code de la famille). "L’application des textes juridiques relatifs aux conditions de la femme souffrent de difficultés liées surtout aux mentalités" explique-t-elle, ajoutant que celles-ci "ne suivent pas toujours les changements de la loi" allusion faite aux nouveau code de la famille entré en vigueur en 2004, sans réel changement depuis.
Une hausse importante des mariages entre mineurs avait d’ailleurs été notée en 2010. Ces mariages, en hausse constante depuis 2006, représentent officiellement 10,5% des mariages au Maroc. Pour faire face, une vingtaine d’associations a crée la "Coalition pour le printemps de la dignité" avec pour objectif la réforme du code pénal, considéré comme discriminatoire envers les femmes et plus particulièrement le droit à l’héritage et l’abrogation de la loi annulant la peine d’un violeur d’une mineure, s’il épouse sa victime
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