Dans une déclaration faite jeudi dernier et reprise par Europa Press, le conseiller municipal du « Bien être social » de Melilla indique que les éducateurs devront désormais maîtriser ces deux langues pour pouvoir communiquer avec les enfants des rues, en très grande majorité d’origine marocaine.
L’objectif, selon Daniel Ventura, est que ces enfants puissent quitter la rue et rejoindre le centre pour mineurs de la ville où ils ont la possibilité d’apprendre un métier, d’aller à l’école et de se faire soigner, déplorant que la plupart d’entre eux s’échappent de ce centre en espérant prendre un bateau et embarquer clandestinement vers Almeria, Malaga ou encore Motril.
Le nombre de mineurs marocains dans la rue à Melilla n’est pas connu officiellement, mais selon la presse et les associations des droits de l’homme, ils seraient environ 500 enfants à errer dans la ville.