Publiée le 9 avril dernier, la pétition a été signée par près de 3 000 personnes, prêtes à continuer le bras de fer. Et pour cause, les familles ont été sommées de s’acquitter des frais scolaires de leurs enfants avant le 22 avril.
Incertaines quant à la reprise des cours et persuadées que la pandémie a permis de réduire des charges des établissements, les familles sont fortement mobilisées pour avoir gain de cause, surtout que la majorité des parents a vu ses revenus fortement baisser.
Bien que des solutions individuelles aient été proposées aux familles impactées par les conséquences de la pandémie, celles-ci seraient plutôt limitées aux délais et échéances de paiements, sans pour autant toucher à la facture.
Les doléances des parents ne semblent pas pouvoir changer la position des responsables qui justifient leur décision par le maintien de l’équilibre financier du dispositif d’enseignement français à l’étranger. "La facturation du 3ᵉ trimestre est essentielle pour la viabilité des dispositifs mis en œuvre par l’établissement et son personnel", a précisé le proviseur d’un lycée français.