Les choses se précisent pour la mise en œuvre du nouveau programme d’aide au logement visant à renouveler l’approche d’accès à la propriété, en suppléant au pouvoir d’achat des ménages, via une aide financière directe aux acquéreurs.
Le Mouvement du 20 février a échoué au Maroc et le coup fatal lui aurait été porté par le discours prononcé par le Roi Mohammed VI le 17 juin dernier, selon une étude menée par l’institut américain "Brookings Institution".
L’absence d’un guide charismatique, l’ambiguïté dans sa prise de décision et un manque flagrant d’organisation, sont autant de raisons qui ont entraîné l’échec du Mouvement 20 février au Maroc, affirment les chercheurs Anouar Boukhars et Hamid Shadi de "Brookings Institution".
Le Mouvement, divisé par les contrastes idéologiques qui séparent ses membres, a échoué dans sa tentative de former une opposition à l’un des rares régimes arabes épargnés par les révolutions dans la région, note l’organisation américaine.
Tiraillé entre les indépendants, la gauche radicale et les islamistes, le Mouvement du 20 février peine à fédérer les populations autour de lui, encore moins depuis le discours royal du 17 juin dernier, lors duquel le Souverain annonçait les grandes lignes de la nouvelle constitution qui limitait ses propres pouvoirs, rapporte "Brookings Institution".
Pour l’institut américain, Mohammed VI a rapidement compris que la légitimité de ce mouvement ne résidait pas dans le nombre de manifestants, mais plutôt dans ses revendications, auxquelles le Souverain a répondu dans son discours du 9 mars dernier en promettant d’importantes réformes constitutionnelles.
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