Le Maroc possède 70 % des réserves mondiales de phosphate, un minerai utilisé pour produire les engrais alimentaires. De quoi faire du royaume un garant de la sécurité alimentaire mondiale.
Du vin sur la table de tous les Marocains. Voilà l’ambition de la compagnie américaine Baraka Company. Spécialisée dans la production de vin sans alcool, elle compte profiter des dispositions de l’accord de libre-échange signé avec les Etats-Unis pour introduire ce produit au Maroc.
« La cible est constituée de toutes les personnes ne pouvant pas consommer de vin alcoolisé pour des raisons religieuses, de santé ou sociales », indique Elizabeth Moumene de Baraka Company. Et d’ajouter que son entreprise ambitionne de faire du Maroc une plate-forme d’exportation vers les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, en profitant de l’accord de libre-échange arabe.
Aujourd’hui, des contacts sont déjà établis avec les Brasseries du Maroc et les Celliers de Meknès pour estimer la taille du marché et examiner la possibilité d’une production locale qui devrait se substituer dans un deuxième temps à l’importation. Le processus de fabrication s’appuie sur une « désalcoolisation » du vin obtenu après la fermentation. « La teneur en alcool est alors de moins de 0,05%, soit la même concentration en alcool qu’un jus d’orange ou un Cola », tient à préciser Elizabeth Moumene. A en croire les promoteurs du projet, le marché marocain est porteur. Les prix devront varier entre 45 et 90 DH la
bouteille. La société compte réaliser, une fois la vitesse de croisière atteinte, un chiffre d’affaires annuel de 15 millions de dollars. A vos tire-bouchons !
La Vie Economique
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