Une soixantaine de femmes de ménage marocaines rapatriées d’Arabie Saoudite
Une soixantaine de femmes de ménage marocaines ont été rapatriées d’Arabie Saoudite grâce à l’aide de l’ambassade du Maroc et les autorités saoudiennes.
Des dizaines de domestiques indonésiennes sont affamées, torturées et exploitées sexuellement par leurs employeurs marocains. L’ambassade d’Indonésie à Rabat reçoit en moyenne un appel par jour d’employées de maison indonésiennes maltraitées par leurs patrons marocains.
En 2012, une vingtaine de cas a été traitée par l’ambassade d’Indonésie au Maroc, a expliqué le responsable des affaires consulaires, lors d’une conférence organisée samedi au siège du Centre Marocain des Droits de l’Homme.
Le diplomate indonésien a dénoncé l’existence au Maroc, d’un réseau d’intermédiaires qui profitent de la misère des femmes dans des pays pauvres, pour les convaincre de venir travailler pour de riches marocains.
Ces familles choisissent en général d’engager des domestiques originaires de l’Asie du sud-est, pour préserver leurs secrets, mais aussi pour qu’elles apprennent à leurs enfants l’anglais. Ces femmes sont exploitées pour des travaux pénibles et parfois même immoraux, sans qu’elles aient de recours pour se défendre.
Environ 200 bonnes indonésiennes travaillent à Casablanca, Marrakech et Rabat, pour un salaire moyen de 200 dollars par mois, qu’elles ne perçoivent parfois même pas complètement.
L’une d’elles, Anita, était employée dans une villa cossue du quartier California à Casablanca, où elle a été maltraitée et exploitée sexuellement pendant près d’un an. Libérée par la police, la jeune femme de 26 ans vit depuis dix mois dans les locaux de l’ambassade de son pays à Rabat. La justice tarde à se prononcer sur la plainte qu’elle a déposée contre ses anciens employeurs.
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Une soixantaine de femmes de ménage marocaines ont été rapatriées d’Arabie Saoudite grâce à l’aide de l’ambassade du Maroc et les autorités saoudiennes.
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