Le Maroc veut saisir l’occasion de l’organisation de la coupe du monde 2030 pour moderniser le secteur des transports dans son ensemble, notamment les autoroutes.
Ce qui n’était que rumeur la semaine dernière est devenu réalité depuis hier. Le Maroc vient en effet d’autoriser le transfèrement en France d’une dizaine de détenus français au Maroc pour des « raisons humanitaires ».
Selon une source proche du dossier contactée par l’AFP, une dizaine de prisonniers ont quitté le territoire marocain à destination de la France. Cette décision vient après la commission mise en place par le Roi Mohammed VI en mai dernier qui faisait suite au lacement d’une grève de la faim d’une trentaine de détenus français. Ces détenus ont utilisé l’arme de la grève de la faim pour se faire entendre.
Mais ce transfèrement, qui ne concerne « que les cas humanitaires, ceux pour qui la santé et l’âge le justifient », ne doit pas faire oublier qu’une quinzaine d’autres sont encore en grève de la faim, indique la même source. « Ils sont plus que désemparés », affirme l’un d’entre eux, mais les services pénitentiaires marocains rassurent pour leur part quant à l’état de santé des prisonniers encore en grève de la faim. Ces derniers bénéficient « d’un suivi médical quotidien ».
Du côté du ministère des Affaires étrangères français, on se félicite de ce transfèrement et on formule « le souhait que cette dynamique se poursuive », indique un porte-parole du Quai d’Orsay.
Ce blocage entre les deux pays fait suite à la convocation par un juge français du chef du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi, en avril dernier dans une affaire de torture. Ce dernier se trouvait en France dans le cadre d’une réunion du Maroc avec ses partenaires européens.
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