
Le ministère espagnol des Affaires étrangères, sous la houlette de José Manuel Albares, a retiré de son site internet une section consacrée au Maghreb et au Moyen-Orient. Auparavant, cette partie incluait l’engagement de l’Espagne pour...
Les négociations engagées jeudi à Rabat entre le Maroc et l’Union Européenne à propos du renouvellement de l’accord de pêche n’ont pas abouti, essentiellement pour des raisons techniques.
Les pourparlers, qui se poursuivront en Belgique le mois prochain, se sont déroulés dans un climat serein, mais les chances de voir un accord se conclure d’ici la fin de l’année sont minimes, d’après des sources du ministère marocain de l’Agriculture.
Le renouvellement de l’accord de pêche Maroc-UE, avait été rejeté il y a près d’un an par le Parlement Européen, l’impact sur l’économie de l’UE était, semble t-il, insuffisant. Mais le conflit entre le Maroc et le Polisario ne serait pas étranger au rejet de l’accord par l’Europe, la zone de pêche se trouvant en effet dans les eaux territoriales jouxtant le Sahara.
Le Maroc lui, refuse de reconduire l’accord dans sa forme classique, selon laquelle les ressources halieutiques sont exploitées puis exportées sous forme brute. Le royaume exige du partenaire européen des garanties d’investissement et de création d’emplois, mais aussi une participation au développement de l’industrie halieutique marocaine.
Même si cet accord rapportait annuellement 36 millions d’euros au Maroc, le gouvernement marocain ne semble pas impatient de le reconduire. D’après les spécialistes du secteur, le pays n’a rien à perdre s’il l’accord n’est pas renouvelé.
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