Membre de la droite populaire, le député Nicolas Dhuicq a fait un lien plutôt étrange entre la lutte anti-tabac et le djihad. La lutte sans merci, estime-t-il, contre le tabac et l’alcool pousserait les jeunes français dans les filières djihadistes.
Pour Nicolas Dhuicq, ce puritanisme de la lutte anti-tabac « entraîne les jeunes vers des épopées violentes au Proche-Orient et Moyen-Orient », considérant qu’il n’y a pas de « société humaine sans utilisation de toxiques.
« Je reste quand même très dubitatif et très inquiet de cette vision d’une société sans tabac, et pourquoi pas sans alcool, parce que oui, la vie est quand même un risque », affirme le député.
« Je veux un monde de responsables et de libertés », a conclu ce psychiatre de formation, regrettant que le gouvernement français ne soit pas capable de proposer à la jeunesse « une vision, un avenir pour le pays ».
Ce même député a déposé il y a quelques années, une proposition de loi pour l’étiquetage de la viande en France, dans le « but d’améliorer l’information du consommateur quant au mode d’abattage des animaux ». Il estimait que les bêtes concernées par l’abattage rituel (musulman ou juif) était largement supérieur à la demande.
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