« L’opération de marchandage parrainée par Donald Trump (ancien président des États-Unis, NDLR) il y a deux ans et demi consistant en la reconnaissance d’Israël par le Maroc contre l’alignement de Tel Aviv sur les thèses marocaines au Sahara Occidental vient de connaître un nouveau développement », réagit Abdelaziz Rahabi auprès de TSA-Algerie. Selon lui, c’est une action programmée par le Maroc, Israël et les États-Unis. C’était « programmé par les trois parties États-Unis, Maroc, Israël parce qu’il participe d’une doctrine belliqueuse et expansionniste traditionnelle de ces trois pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », explique le diplomate et figure de l’opposition algérienne.
À lire : L’Algérie réagit à la reconnaissance par Israël de la souveraineté du Maroc sur le Sahara
Il estime toutefois que la décision d’Israël de reconnaître la marocanité du Sahara est contre-productive. Elle « ne changera pas la nature juridique d’un territoire qui reste à décoloniser et n’affectera pas la responsabilité de l’ONU sur cette question qui est celle de garantir la libre détermination du peuple sahraoui », assure-t-il.
À lire : Les Marocains divisés sur la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara
Réagissant à la décision israélienne, le ministère algérien des Affaires étrangères a, dans un communiqué, dénoncé jeudi un « acte qui émane d’une autorité d’occupation au registre noir en matière de violation de la législation et de la légalité internationales ».
À lire : Le Sahara marocain et Israël : le Polisario réagit
Citant une lettre du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le cabinet royal a annoncé lundi que Israël a décidé de « reconnaître la souveraineté du Maroc » sur le Sahara occidental. Une décision que les États-Unis avait prise sous l’administration Trump en décembre 2020. Mercredi, le roi Mohammed VI a adressé une invitation à Benyamin Netanyahou pour effectuer une visite au Maroc.