Les cinq individus préparaient des actes terroristes dans les principales villes du Royaume, selon les enquêteurs. La cellule qui faisait l’objet d’une enquête démarrée il y a près d’un mois, a abouti, fin septembre, à l’identification et à la mise hors d’état de nuire de ses principaux membres.
Le juge d’instruction près la cour d’appel de Salé a décidé de les poursuivre dans le cadre de la loi antiterroriste pour « constitution d’une bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter atteinte à l’ordre public, appartenance à une association non reconnue et réunions publiques sans autorisation ».
Selon les premiers éléments de l’enquête, les cinq prévenus qui résident dans le quartiers de Bab Sebta (Médina) et Sidi Moussa à Salé tenaient régulièrement des réunions secrètes afin de préparer des actes terroristes et planifier des opérations de recrutement et d’endoctrinement de nouveaux membres dans le cadre de l’idéologie de la Salafiya Jihadia, une doctrine qui sert de base idéologique aux terroristes de la mouvance portant le même nom. L’opération policière menée contre la cellule de Salé a permis de neutraliser ses éléments avant qu’ils ne puissent passer à l’acte.
Rappelons que les services de sécurité chargés de la lutte contre le terrorisme ont développé, ces quatre dernières années, de grandes capacités d’anticipation qui ont permis d’empêcher plusieurs cellules terroristes de mettre en exécution leurs projets macabres. Les derniers actes terroristes remontent au mois d’avril dernier. Mais, il s’agissait de six kamikazes qui s’étaient fait exploser alors que la police était sur le point de les arrêter. Le septième membre de la même cellule avait d’ailleurs été abattu par la police avant de pouvoir actionner sa ceinture d’explosifs.
Aujourd’hui le Maroc - Atika Haimoud