Le décès de Kamal Omari à l’hôpital Mohammed V de Safi jeudi dernier, serait dû à une "pneumopathie extensive avec anoxie cérébrale, qui aurait provoqué la mort en l’absence d’un traitement précoce et adéquat". C’est en tout cas ce qu’affirment les médecins légistes.
Le rapport médico-légal, révélé dimanche par le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Safi et fortement contesté par la famille du défunt, qui affirme dans un communiqué que Kamal Omari était en bonne santé et exerçait normalement son métier d’agent de sécurité, n’aurait pas été remis à la famille de la victime.
Une commission du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), présidé par Driss El Yazami, a déjà été dépêché sur place pour enquêter sur les circonstances de la mort de Kamal Omari.