Les autorités marocaines ont déterminé avec exactitude les coordonnées GPS du lieu du crash, permettant aux équipes de recherches et aux enquêteurs d’accélérer leurs opérations, afin de comprendre les circonstances de cet accident. Ainsi, l’épave de l’avion se situe aux alentours d’Amguilis, à 110 km de Kidal, au Nord-Est du Mali.
L’avion appartenant à la compagnie Air Algérie transportait à son bord 116 passagers dont 51 sont de nationalité française, avait indiqué Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères. Six ressortissants Algériens et huit Libanais étaient parmi les passagers également.
Le contact avec l’appareil MD-83 avait été totalement perdu, jeudi à 1h55 GMT, 50 minutes après son décollage. Il devait atterrir à Alger, la capitale algérienne, à 5h40 heure locale.
Par ailleurs, le quotidien espagnol Marca a révélé que l’appareil d’Air Algérie a déjà servi comme avion privé au Real Madrid de 2007 à 2009. Il était baptisé La Saeta.
Le Maroc, une référence en matière de contrôle aérien
Le Maroc répond aux standards de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en termes de contrôle aérien. En effet, il possède des infrastructures et des équipements à la pointe de la technologie. Les tours de contrôle dans les aéroports nationaux sont passés du système classique au radar depuis une quinzaine d’années déjà.
Le Royaume a renforcé dernièrement son arsenal de surveillance via l’acquisition de deux satellites, commandés auprès de Thalès et Airbus, les deux groupes français spécialisés dans l’aérospatial et l’aéronautique. Le pays espère ainsi mieux contrôler ses frontières, afin de faire face à la menace terroriste.
Mise à jour : L’épave de l’avion d’Air Algérie n’a pas été repérée par le Maroc comme l’a fait savoir ultérieurement Medi1 TV, mais grâce à un drone d’observation français Reaper, basé à Niamey. La zone du crash a été déterminée en s’appuyant sur des informations fournies par le Burkina Faso, a affirmé le ministère français de la défense.