Lors de la présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique du Maroc mardi à Rabat, le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies, Abdelkrim Meziane Bellefquih, a indiqué que les cas positifs ont régressé de 4,2 % ces deux dernières semaines, après une hausse pendant sept semaines. Ainsi, ce résultat peut être attribué au respect des mesures préventives mises en place par les autorités.
Cette régression concerne principalement la région de Fès-Meknès avec – 60 %, la région de Guelmim-Oued Noun avec −50 %, Béni Mellal-Khénifra avec −35,5 %, Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec −31,5 %. La région de Marrakech-Safi suit avec −11 %, idem à Souss-Massa, Rabat-Salé-Kénitra avec −8,3 %, et Casablanca-Settat avec −6,5 %, a affirmé Bellefquih. En revanche, la région de Dakhla-Oued Eddahab a connu une augmentation de +135 %, Darâa-Tafilalet a enregistrée +61,50 %, Laâyoune-Sakia El Hamra est en progression de +44 % et l’Oriental +25 %.
Concernant les cas actifs, ils sont passés de 4736 cas il y a deux semaines à 5109 lundi, soit une augmentation de 8 %. Mais ce même lundi, une chute de 12,2 % des cas critiques ou sévères admis aux unités de soins intensifs, a été enregistrée, passant de 444 cas à 390 cas. De plus, le taux d’incidence est passé de 10,8 cas par 100 000 habitants à 9,8, toujours au cours des deux dernières semaines, sans oublier que le taux de reproduction du virus est également en régression, se situant actuellement à 0,95 au lieu de 1 il y a quelques jours, bien que la courbe des décès connaisse une légère augmentation.
Avec ces données, la situation épidémiologique du Maroc semble s’améliorer, a fait remarquer Bellefquih, tout en exhortant les citoyens à continuer de respecter les mesures préventives pour le bien de tous. Profitant de la même occasion, il s’est réjoui de l’avancement de la campagne de vaccination, soulignant que ce lundi 26 avril 2021, le Maroc a encore reçu une nouvelle livraison du vaccin chinois « Sinopharm ». Ainsi, la campagne de vaccination prendra également en compte les personnes ayant entre 55 et 60 ans, a-t-il conclu.