Le gouvernement espagnol a jusqu’à vendredi 3 mai pour clarifier la mise sous tutelle de la RFEF, fait savoir AS. La RFEF est visée par une enquête pour corruption. « Le gouvernement espagnol a pris cette décision pour remédier à la situation grave de la RFEF et lui permettre d’entamer une période de renouvellement dans un climat de stabilité », a expliqué sur son site le Conseil supérieur des sports (CSD), un organisme dépendant du ministère des Sports.
À lire :Le Maroc et le Portugal vont-ils organiser le Mondial 2030 sans l’Espagne ?
Dans une correspondance, José Manuel Rodríguez Uribes, président du Conseil supérieur des sports d’Espagne, a justifié l’intervention du gouvernement sans toutefois réussir à convaincre l’UEFA et la FIFA. Selon celles-ci, ces justifications sont perçues comme un « ordre ». Les deux grandes instances de football menaceraient le gouvernement espagnol de devoir « en assumer les conséquences. » En cas de réponse insatisfaisante de la part de Conseil supérieur des sports (CSD), la FIFA et l’UEFA pourraient exclure la Roja du prochain Euro qui aura lieu en Allemagne et des Jeux Olympiques, écarter les clubs espagnols de la Ligue des Champions, de la Ligue Europa, de la Ligue de Conférence, du Mondial des clubs et l’équipe nationale de la co-organisation de la coupe du monde (2030) en compagnie du Maroc et du Portugal. D’ailleurs, le Mondial doit être ratifié en décembre prochain lors du congrès extraordinaire de la FIFA.
À lire :Mondial 2030 avec le Maroc : l’Espagne se bat pour sauver sa candidature
L’Espagne risque donc de connaître le même sort que le Pérou, le Tchad, le Guatemala, le Kenya, Trinité-et-Tobago, le Zimbabwe et la Russie qui ont été par le passé écartés des compétitions internationales pour ingérence politique.