Au Maroc, la fréquentation des salles de mariage a considérablement baissé cet été au point d’inquiéter plusieurs gérants.
Redorer le blason de la profession, rétablir la confiance entre acquéreur et promoteur et normaliser les relations avec l’administration. Voilà un triple objectif pour la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) qui cherche à améliorer l’image du secteur.
Pour cela, elle s’engage à plus de transparence, de responsabilité et de respect des lois et textes réglementaires. C’est, en effet, autour de ces « engagements » que tourne la charte d’éthique et de déontologie de la profession, signée mercredi 26 novembre, en présence de Taoufiq Hejira, ministre de l’Habitat, My Abdelhafid Elalamy, président de la CGEM et Youssef Ibn Mansour, président de la FNPI. C’était lors de l’inauguration de la première édition du Salon international de l’immobilier et de l’investissement Medestate 2008. Organisé par la Fédération et Formatiscom, celui-ci se poursuivra jusqu’au 29 novembre au Parc des expositions à Casablanca. Plus de 150 exposants et plus de 35 pays participants sont au rendez-vous.
Medestate accueille en plus des institutionnels, de grands groupes de promotion immobilière nationaux (Addoha, Alliances développement, groupe Jamaï…) et étrangers présents au Maroc. L’idée est de favoriser des rencontres entre professionnels (B to B), d’une part, et avec les clients potentiels (B to C), d’autre part.
Au vu du programme des ateliers et conférences et de la liste des participants, la manifestation promet d’être riche en événements et opportunités. Medestate prévoit, en effet, des conférences animées par des experts internationaux qui débattront des thématiques d’actualité telles que les perspectives de l’immobilier, la formation-insertion et l’accompagnement des métiers, les enjeux de la labellisation et de la certification pour le secteur de l’immobilier…
Un avant-goût a d’ailleurs été donné avec la signature, dès le lancement, de la charte d’éthique de la profession qui constitue l’un des moments forts de cette première édition. « Cette charte est une valeur ajoutée pour la profession. Elle constitue une assise solide lui permettant de rétablir la confiance entre les différentes parties », affirme le ministre de l’Habitat. Une confiance qui s’est détériorée au fil des ans par manque de transparence et la pratique du noir. « Mais, la professionnalisation du secteur et l’engagement de ses opérateurs à plus de transparence constitue un grand pas », affirme Saïd Sekkat, secrétaire général de la FNPI. Un comité de veille et de vigilance, composé de représentants institutionnels, ONG, professionnels, sera mis en place par la FNPI pour assurer le respect et garantir l’application des valeurs de la charte.
Source : L’Economiste - Khadija El Hassani
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