Coronavirus : un relâchement qui pourrait coûter très cher au Maroc

15 juillet 2020 - 10h00 - Maroc - Ecrit par : I.L

Depuis le déconfinement décrété par le gouvernement, les habitants de Casablanca et Mohammedia ont renoué avec leurs habitudes sans les moindres mesures préventives, plombant dès lors les efforts du gouvernement pour stabiliser la situation épidémiologique.

Dans un reportage, 2M soutient que les usagers des transports en commun à la ville de Casablanca ont complètement oublié les mesures de sécurité, dont les masques et la distanciation sociale imposées par les autorités sanitaires. Selon quelques passagers rencontrés sur place, il s’agit d’une scène effroyable regrettable.

Pour d’autres, il faut être discipliné dans ce contexte de Covid-19. À la plage, les mêmes gestes regrettables sont remarqués chez certains jeunes et personnes âgées qui ont oublié les gestes les plus simples pour se prémunir contre le Covid-19.

D’après le même média, ce relâchement est également constaté au niveau des tramways et des plages bondées qui ont enregistré une affluence record, ce dimanche. «  Certaines personnes agissent comme si de rien n’était. Ils semblent avoir oublié que nous avons vécu trois mois de confinement. Ils vivent comme si le mode de contamination au Covid-19 n’existait plus.  », se désole un autre jeune.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Mohammedia - Gouvernement marocain - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Ces articles devraient vous intéresser :

5G, fibre, cloud ... les grandes ambitions du Maroc

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a dévoilé les grands axes clés de la stratégie nationale Digital Morocco 2030. Le Maroc nourrit de grandes ambitions pour l’économie numérique.

Bouteille de gaz au Maroc : le prix flambe à partir d’avril

Le compte à rebours est lancé. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, les Marocains devront mettre la main à la poche pour se procurer une bouteille de gaz butane. Exit la subvention de l’État, le prix passera de 40 à 50 dirhams, actant la première étape d’une...

Les MRE très attendus cet été pour booster l’immobilier

Les initiatives gouvernementales et le retour massif des Marocains résidant à l’étranger (MRE) contribuent à la relance du marché de l’immobilier marocain.

Maroc : des GPS pour traquer les voitures des fonctionnaires

Au Maroc, une ONG appelle à l’installation d’antennes GPS sur les véhicules de service affectés à certains fonctionnaires afin d’éviter leur utilisation à des fins privées.

Les Marocains paieront plus cher la bonbonne de gaz

Comme décidé par le gouvernement, le prix de la bonbonne de gaz va augmenter dès l’année prochaine. Celle-ci devrait se poursuivre les années suivantes.

Suppression de la subvention au gaz au Maroc : une réforme indispensable ?

La décision du gouvernement de supprimer la subvention sur le gaz butane est opportune et salutaire en ce sens que ces ressources financières serviront à renforcer l’aide directe aux groupes vulnérables, a déclaré mardi Abdellatif Jouahri, Wali de Bank...

Le Maroc prépare les aéroports de demain

Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.

Marocains, déclarez vos avoirs à l’étranger : les règles changent en 2024 !

Le gouvernement marocain a instauré dans le budget 2024 une contribution libératoire relative à la régularisation spontanée sur les avoirs et liquidités détenus à l’étranger de manière définitive. Que retenir ?

Le Maroc veut séduire les MRE avec un programme logement sur mesure

Le ministère de l’Aménagement du territoire national a lancé une vaste campagne d’information à l’intention des Marocains du monde. Intitulée « L’Urbanisme et l’Habitat au service des Marocains du Monde », cette initiative vise à faciliter l’accès des...

Le Maroc en passe d’autoriser les VTC

Abdelouafi Laaftit, ministre de l’Intérieur, travaille à mettre fin aux tensions persistantes entre les chauffeurs de taxis, qui dénoncent « une concurrence déloyale », et les opérateurs de VTC, qui réclament une légalisation de leur activité.