À Casablanca, tous les chauffeurs de taxi sont invités à porter un masque facial, à faire monter au maximum trois passagers de préférence à l’arrière, et à désinfecter leurs voitures deux fois par jour.
Le quotidien de la profession et les activités commerciales liées au secteur connaissent un bouleversement intense. Dur d’être un chauffeur de taxi par ces temps de crise liée au coronavirus. À Casablanca, la peur de la contamination fait que les clients se font rares. Face à l’obligation d’utiliser un désinfectant régulièrement pour la propreté de leur véhicule, les chauffeurs réclament une compensation pécuniaire pour essayer de faire passer la pilule.
Mais ce métier n’est pas le seul à faire les frais des limitations imposées. Il y a aussi les immeubles résidentiels, les bureaux et les centres commerciaux qui doivent être désinfectés et la quantité des visiteurs revue à la baisse. Le transport de marchandises, en revanche, est maintenu et les stations-services resteront opérationnelles.
En dehors du trafic ferroviaire, le gouvernement a décidé, depuis jeudi, de réduire drastiquement les transports longue distance, afin de limiter la propagation du Covid-19.