Une aide plus soutenue de la banque pour les opérateurs afin de leur permettre de faire face convenablement aux conséquences de la propagation du covid-19. C’est la doléance des opérateurs faite aux banques, informe Les Inspirations Eco. Le secteur textile est lourdement touché par la crise à cause de l’annulation de bon nombre de ses commandes. Pour cela, les textilliens exigent un accompagnement jusqu’à la fin de l’année 2022 afin d’avoir une certaine cstabilité.
Pour Mohamed Boubouh, le président de l’association marocaine des industries du textile et de l’habillement, la crise a fait que 90 % des entreprises textiles sont aux arrêts ; d’où l’insuffisance des mesures prises, même si elles sont bonnes. L’association sollicite un dispositif adapté avec un crédit à taux réduit jusqu’en 2022. Car les entreprises textiles ne sont payées que six mois après la première commande.
Pendant ce temps, les exportateurs, compte tenu de l’importance de leur apport de devises, veulent avoir des représentants dans le Comité de veille économique pour la défense de leurs intérêts. Hassan Sentissi, président de l’ASMEX, a fait les mêmes doléances que son homologue du secteur textile, en précisant que les banques doivent donner priorité au TPME. Le secteur des technologies des télécommunications juge les mesures prises excellentes, surtout les mensualités des crédits au profit des ménages et des entreprises. Néanmoins, des solutions pour les loyers vont soulager beaucoup, car c’est une charge qui pèse sur nombre d’opérateurs, fait remarquer Medhi Alaoui, vice-président de l’ABEPI.
Les résultats d’une enquête diligentée par l’ABEPI sur l’impact de la crise sur TPME, révèle que 5 millions de TPME étaient en cessation d’activités avant même l’entrée en vigueur de la mesure de confinement, informe le président de la confédération marocaine des TPE et PME, Abdallah El Fergui.