Le consulat d’Espagne à Nador condamné pour avoir refusé le visa à une Marocaine

13 novembre 2013 - 20h57 - Espagne - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le Consulat général d’Espagne à Nador, au nord-est du Maroc, a été condamné par la haute Cour de Justice de Madrid, pour avoir refusé d’octroyer un visa à une Marocaine, pour qu’elle puisse rejoindre son mari en Espagne.

Le tribunal espagnol a condamné la représentation diplomatique à verser 300 euros de dommages-intérêts à la Marocaine Fatiha Bouazaoui, car le visa lui a été refusé pour des raisons non valables.

L’employé consulaire avait rejeté le dossier de regroupement familial de la jeune marocaine avec son époux Abdelkrim Bouazaoui, croyant qu’il s’agissait d’un "mariage blanc".

La haute Cour de Madrid s’est basée pour prononcer son jugement sur le fait que le couple venait d’avoir un enfant quelques mois auparavant. Le Consulat général d’Espagne à Nador impose souvent des conditions quasi impossibles à remplir pour les Marocains présentant des dossiers de regroupement familial.

Les employés consulaires vont jusqu’à poser des questions très intimes aux époux, leur demandant parfois des photos ou des enregistrements de leur mariage.

En 2010, le Maroc avait expulsé le consul d’Espagne à Nador, pour avoir noué des contacts avec différentes ONG de Nador, afin de servir les intérêts de l’Espagne dans la région.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Nador - Droits et Justice - Visa

Aller plus loin

L’Espagne refuse le regroupement familial à une veuve marocaine

La justice espagnole a refusé d’accorder le visa à une veuve marocaine pour rejoindre son fils à Jaén dans le cadre d’un regroupement familial. Pourtant, la sous-délégation du...

Ces articles devraient vous intéresser :

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Mohamed Ihattaren rattrapé par la justice

Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.