Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...
Il n’y aura pas d’assouplissements aux conditions de liberté provisoire d’Adil Charkaoui, soupçonné d’activités liées au terrorisme par les autorités canadiennes.
La Cour fédérale a rejeté, mercredi, à Montréal, sa demande de remise en liberté provisoire sans conditions préventives.
Charkaoui, qui vit à Montréal, fait l’objet d’un certificat de sécurité émis par les autorités canadiennes. Il doit porter un bracelet de surveillance électronique, ne peut sortir sans être accompagné et doit se soumettre à un couvre-feu. Il lui est aussi interdit d’utiliser un téléphone cellulaire.
Dans sa décision, le juge Simon Noël signale qu’au cours des derniers mois, Adil Charkaoui a pu s’adonner à plusieurs occupations, malgré ces conditions. Le magistrat évoque qu’il a occupé des emplois, poursuivi des études et a eu un troisième enfant, notamment.
Selon le juge Noel, il n’est pas dans l’intérêt de la justice d’annuler toutes les conditions de sa remise en liberté.
Natif du Maroc, Adil Charkaoui a été arrêté en 2003. Il a été détenu pendant 26 mois en vertu d’un certificat de sécurité jusqu’à sa remise en liberté, sous conditions, en 2005.
Adil Charkaoui nie avoir des liens avec des terroristes.
Ses avocats soutiennent que ses conditions devraient être levées, à la lumière de l’arrêt de la Cour suprême du Canada, en février dernier, qui déclarait le processus des certificats de sécurité inconstitutionnel.
La Presse Canadienne
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