Ça se complique pour Jonathan Harroch, patron de City Club

L’affaire Jonathan Harroch, propriétaire de la chaîne de clubs sportifs « City Club », prend un nouveau tournant. Le juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca a ajouté trois nouvelles plaignantes au dossier, portant leur nombre total à cinq. Cette décision fait suite à la demande du représentant du ministère public lors de l’audience d’instruction qui s’est tenue lundi.

Initialement arrêté pour émission de chèques sans provision d’un montant de plusieurs millions de dirhams, Jonathan Harroch avait été interpellé en possession de 2,5 grammes de cocaïne en compagnie de deux jeunes femmes dans un hôtel de Casablanca. Ces deux femmes devaient être entendues lors de l’audience de lundi, tout comme un employé d’un City Club qui accuse Harroch de violences physiques.

L’affaire a pris une tournure inattendue avec l’ajout de ces nouvelles plaignantes. Lors de la première audience d’instruction, trois femmes avaient déjà accusé le patron de City Club de harcèlement sexuel. « Il s’agit d’un règlement de comptes », avait alors déclaré Harroch, niant les faits qui lui sont reprochés.

Avec ces nouvelles accusations, l’affaire dépasse désormais le simple cadre financier. Des soupçons de traite humaine planent désormais sur le propriétaire de la chaîne de clubs sportifs.