Des routes modernisées dans le nord du Maroc
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Alors qu’une entreprise a remporté un marché d’une valeur de 8 475 600 dirhams pour réparer les nids de poule qui ont envahi Tanger, les usagers de la route continuent de souffrir.
Le maire de la ville de Tanger, Mounir Lymouri, n’a pas pu résoudre le problème des trous dans un délai de quelques semaines comme il l’avait promis. Outre quelques « retouches » simples près du palais municipal et quelques rues du centre-ville, les routes se trouvent toujours dans un mauvais état. Une grosse déception pour les usagers de la route. Déception exprimée par le conseiller communal Bilal Akouh dans une interview au site Achkayen. A l’instar des membres du conseil communal et de tous les habitants de la ville, il dit s’être réjoui de l’appel d’offres national numéro 2024/CT/12 lancé par la commune pour éliminer les trous qui se répandent dans toute la ville. Sauf que sa joie fut de courte durée. « Mais après la signature du contrat et le début des travaux d’aménagement des rues de la ville et leur réhabilitation pour les débarrasser des trous, nous avons constaté, ainsi que l’opinion publique, que l’opération concernait principalement les principaux axes et artères de la ville, tandis que la plupart des rues, en particulier les secondaires, sont restées en l’état, ce qui signifie un enfer quotidien pour les usagers de la route et pour tous les habitants de la ville », se désole l’élu.
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Il ajoutera : « De plus, les rues qui ont fait l’objet de travaux de réhabilitation pour éliminer les trous souffrent elles aussi de leur mauvais état en raison de l’absence de normes précises lors des travaux de maintenance, ce qui les rend impraticables en raison des nombreux nids-de-poule. » Selon ses explications, « la crise des rues de la ville de Tanger est une crise complexe, et dans la plupart des cas, elle est due soit à l’absence de contrôle des travaux effectués par certaines entreprises, notamment les entreprises de distribution et les entreprises de télécommunications, soit à la faiblesse de ce contrôle, ce qui fait que les rues de la ville ne retrouvent pas leur état initial après chaque chantier. » Et d’estimer : « Tanger aujourd’hui a besoin d’un slogan plus représentatif de ses aspirations, à savoir le slogan Zéro Trou Zéro Nid-de-poule, et avec beaucoup de surveillance et de mise en œuvre des mécanismes de sanction. »
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