Selon le quotidien Assabah, les unités qui ont été remplacées par les membres des Forces armées royales (FAR) ont été conduites vers des garnisons militaires, en attendant la décision de leurs directions respectives.
L’ordre d’éloigner les agents, adressé par le Roi Mohammed VI, au haut commandement de la Gendarmerie royale ainsi qu’à la Direction de la Sûreté des palais royaux, a créé un climat de confusion chez la garde en question ainsi qu’au niveau des hauts responsables de l’armée, qui ont passé une nuit blanche dans l’organisation et l’affectation des troupes.
Un conflit entre les éléments de la Gendarmerie royale et ceux de la Police nationale sur leurs responsabilités respectives serait vraisemblablement à l’origine de la colère royale. Le Souverain aurait ordonné de les remplacer par des éléments des FAR.
Le quotidien ajoute que les agents en question feront certainement l’objet de sanctions administratives de la part du Haut commandement de la Gendarmerie royale et de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), sans oublier qu’une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités de chacun.
Des colères similaires à l’encontre de certains éléments de la Gendarmerie royale ont eu lieu dans le passé, ayant entraîné des mesures disciplinaires et des sanctions administratives allant de de 1 à 3 mois.