Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
La police judiciaire casablancaise vient d’arrêter un ressortissant nigérian à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Il avait en sa possession trois kilogrammes de cocaïne qu’il avait soigneusement cachés dans une boîte ressemblant fortement à un livre, histoire de passer inaperçu.
Une équipe de la police judiciaire, appartenant à la brigade de lutte contre les stupéfiants, vient de mettre la main sur un nigérian qui faisait escale à Casablanca. Il venait de Sao Paulo, et se dirigeait vers Lagos.
Ses bagages contenaient une boîte qui ressemblait à un livre de grande taille qui aurait pu tromper la vigilance des agents. Mais ces derniers, en vérifiant ce qu’ils pensaient être un livre, trouvèrent que ce n’en était pas un, et que l’intérieur ne comprend ni science ni lettres, mais de la poudre blanche.
Le Nigérian est actuellement en garde-à-vue en attendant les résultats de l’enquête. Ce dernier sera jugé pour détention et trafic de drogue dure.
Il y a un peu moins d’un mois, le 17 mai précisément, une ressortissante française a été arrêtée en possession de 3,22 kilos de cocaïne, par les services de douane de l’aéroport Mohammed V. C’est à peu de choses près la même quantité de cocaïne trouvée sur le Nigérian. La suspecte venait elle aussi de débarquer d’un avion en provenance de Sao Paolo, au Brésil.
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