
La Gendarmerie Royale marocaine a intensifié ses efforts de lutte contre la criminalité au cours des neuf premiers mois de 2024, affichant des résultats significatifs. Grâce à la modernisation de ses équipements, notamment avec l’acquisition de...
Plus de 1000 personnes, dont l’écrasante majorité est d’origine subsaharienne, attendent le moment propice, dans des forêts et montagnes avoisinantes, pour s’introduire clandestinement à Sebta, porte d’entrée vers l’Europe.
Ces chiffres, révélés par les Forces de sécurité espagnoles, sont issus d’un recoupement d’informations provenant de la Gendarmerie royale marocaine et de la Guardia Civil espagnole, qui s’inquiètent d’une forte augmentation des assauts ces dernières semaines.
Les clandestins, qui se cachent dans les bois, attendent le moment opportun pour, soit entrer par voie maritime avec des pateras, ou par des assauts collectifs sur les barbelés séparant Sebta du Maroc.
Rien que pour la journée de mercredi, la gendarmerie marocaine a repoussé l’assaut de plus de 100 personnes au point frontière de "Tarajal". Les forces de sécurité espagnoles (police et gendarmerie) se préparent à un nouvel assaut imminent des immigrants.
Même si l’enclave de Sebta est séparée du Maroc par une double voie de 8,2 km de fils barbelés, d’une hauteur moyenne de 6 mètres, plusieurs assauts ont déjà permis de démontrer la fragilité de ce système. Le mois dernier à Melilla, qui possède exactement le même système, plus de 100 personnes (sur 300) ont réussi à escalader les fils barbelés et s’introduire dans la ville.
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