Mohamed Amine, 2 ans, mort après une circoncision (vidéo)
Il avait à peine deux ans. Il vient de mourir suite à une banale opération de circoncision dans un cabinet médical à Casablanca.
Le Conseil de l’Europe vient d’adopter une résolution concernant, entre autres, la circoncision pour motif religieux (notamment l’Islam), invitant les Etats membres à prendre des mesures contre les "violations de l’intégrité physique des enfants".
Approuvée par 78 voix contre 13 et 15 abstentions, la résolution de L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), appelle à "définir clairement les conditions médicales, sanitaires et autres à respecter s’agissant des pratiques qui sont aujourd’hui largement répandues dans certaines communautés religieuses, telle que la circoncision, non médicalement justifiée, des jeunes garçons".
En clair, il ne peut y avoir de circoncision que quand elle est médicalement justifiée. Exit donc la circoncision des jeunes garçons pour motif religieux, comme c’est le cas en Islam ou dans le Judaïsme. Pour l’APCE, il faut adopter des "dispositions juridiques spécifiques pour que certaines interventions et pratiques ne soient pas réalisées avant qu’un enfant soit en âge d’être consulté".
Le CFCM s’insurge contre une décision "scandaleuse"
Pour le Conseil français du culte musulman, il ne faut pas faire d’amalgame entre l’excision, qui "enlève tout plaisir et tout désir dans les rapports sexuels" et la circoncision, qui "n’a aucune incidence sur la question". La comparaison entre un "rite religieux millénaire dont les bienfaits sont en outre scientifiquement démontrés" et les mutilations génitales féminines, n’ont pas lieu d’être.
Aller plus loin
Il avait à peine deux ans. Il vient de mourir suite à une banale opération de circoncision dans un cabinet médical à Casablanca.
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