
Le gouvernement d’Aziz Akhannouch poursuit le chantier de modernisation des services publics. Le paiement des frais d’eau et d’électricité aura des nouveautés à partir du 1ᵉʳ janvier 2024.
À l’heure actuelle, où le prix du pétrole connaît une forte chute, le Maroc pourrait en profiter pour alléger sa facture énergétique. C’est du moins ce qu’indique Mariam Cherqaoui, universitaire et experte en économie, finance et entrepreneuriat.
Dans une déclaration à la MAP, Mariam Cherqaoui croit dur comme fer que les conséquences de la baisse du pétrole pour l’économie marocaine ne peuvent qu’être favorables en ce sens que le Maroc importe près de 80 % de ses besoins énergétiques. Selon elle, le royaume pourrait en profiter pour réduire l’impact des importations sur les finances publiques et les besoins en devises d’une part, et alléger la facture énergétique des ménages et des entreprises, d’autre part.
Il s’agira pour le Maroc d’encourager, au cours de cette période, les investissements dans les industries de transformation pour faire profiter l’industrie nationale de cette tendance, mais aussi de booster les dispositifs qui lui permettent de constituer ses propres réserves en explorant la possibilité de nouveaux circuits d’approvisionnement, a-t-elle préconisé.
Selon les explications de l’experte en économie, finance et entrepreneuriat, la chute drastique des cours du pétrole est due à la baisse importante de la demande mondiale pour ce produit du fait de la crise du covid-19, entraînant le gel d’une bonne partie des activités de productions et de transport suite aux dispositifs de confinement mis en place dans plusieurs pays.
De même, cette situation s’explique par une offre abondante provenant de grands producteurs mondiaux classiques comme l’Arabie Saoudite et la Russie, en grande compétition pour maintenir leurs parts de marché dans un contexte d’incertitudes, mais aussi par l’accentuation de l’offre américaine en pétrole de schiste, a-t-elle ajouté.
Ces articles devraient vous intéresser :