À l’heure où la guerre fait rage entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, l’actrice canadienne d’origine marocaine Emmanuelle Chriqui dénonce le déferlement d’antisémitisme.
Une amitié se tisse entre Tahar, un vieil homme qui à la suite d’un rêve, veut s’en aller mourir sur la tombe de sa femme, et Driss, un jeune homme à la recherche de sa mère. Aussi fragiles l’un que l’autre, tous deux traversent alors le Maroc en side-car, chacun à la recherche de ses fantômes, à la recherche de lui-même. Dans un Maroc de rêve, pourtant si réel, deux hommes s’interrogent sur la vie et la mort.
Bouanani le poète et Aoulad-Syad le photographe se sont associés une nouvelle fois dans une histoire d’errance qui devient quête, dans ce « road movie » intérieur qui traverse les paysages ocres, jaunes, oranges, bleus ou verts du Maroc. Deux hommes se cherchent, s’écoutent ou dialoguent au milieu des silences profonds que les regards dérobent au langage, deux formes d’une poésie omniprésente que rejoint une caméra toujours en mouvement. « Le Cheval de vent est une parabole picaresque. A l’errance, je préfère la quête. Toutes les histoires commencent par un voyage : voyage vers un horizon plus clément, voyage au bout de soi-même. Rien n’est trop sombre, tout est clair-obscur. Le poétique et le fantastique naissent d’emblée de la réalité. »
Ces articles devraient vous intéresser :