Chaque Ramadan, la question du jeûne pendant les menstrues revient hanter les femmes musulmanes. La réponse n’est jamais claire, noyée dans un tabou tenace.
Une quinzaine de chercheurs universitaires autrichiens, en visite au Maroc, se sont rendus, lundi et mardi à Ouarzazate et Zagora, dans le cadre d’un projet de dialogue interculturel initié par l’association des Marocains dans les pays germaniques.
Ce projet ambitionne de corriger une certaine image prévalant en Europe sur les pays musulmans. Le Maroc est un cas exemplaire pour montrer à des chercheurs européens la réalité de la culture des populations musulmanes et des valeurs humaines de coexistence véhiculées dans leur quotidien.
Ces chercheurs en sciences sociales veulent approfondir leurs connaissances de la culture du Maroc dans le but de dépasser les clichés et les stéréotypes qui peuvent entraver tout dialogue constructif entre les cultures.
Le voyage, qui conduira également les chercheurs autrichiens à Marrakech, Essaouira et Agadir, devra devenir une tradition que l’association des Marocains dans les pays germaniques espère perpétuer.
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