Covid-19 : le variant britannique inquiète les autorités marocaines
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Depuis l’apparition de la pandémie liée au coronavirus, c’est le branle-bas chez les scientifiques et chercheurs. Lbachir BenMohamed, chercheur américain d’origine marocaine et Directeur du laboratoire de recherche en immunologie de l’université de Californie-Irvine, développe actuellement un vaccin universel contre tous les coronavirus connus et à venir.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Lbachir, natif de Tagante, un village amazigh au Maroc, a indiqué qu’il travaille actuellement avec ses équipes de l’université de Californie à Irvine sur un vaccin universel capable de protéger contre toutes les formes de coronavirus, déjà connues et à venir. Car, explique-t-il, le Covid-19 n’est ni la première, ni la dernière pandémie causée par un coronavirus. Quelques mois après l’apparition du coronavirus SARS-CoV-2, trois variants ont émergé en Afrique du Sud, au Brésil et en Angleterre. Mais très tôt, ces variants ont développé une « immunité » qui les protège des vaccins mis en place. D’où, l’idée de développer un vaccin universel, qui résiste devant tous les variants.
Ce vaccin ciblera non seulement la protéine Spike, mais toute la constitution génétique commune à tous les variants et souches du virus. Actuellement, l’équipe teste quinze vaccins universels-candidats sur des souris afin de terminer le plus efficace avant de passer à la phase des essais cliniques sur l’homme fin 2021 ou début 2022 au plus tard. Toutefois, il est indispensable de se faire vacciner avec les vaccins actuels pour se protéger et protéger les autres et pour sauver l’économie, a souligné le chercheur marocain.
Par ailleurs, pour le développement de ce vaccin, le gouvernement américain a mobilisé 4 millions de dollars, en plus des financements privés. Des financements qui permettent à l’équipe de Lbachir de se focaliser sur l’obtention d’un résultat au plus tôt. L’immunologiste américain d’origine marocaine, bien qu’ayant soutenu sa thèse de doctorat en France, a finalement opté pour l’Amérique du Nord, puisqu’elle représente un paradis pour les chercheurs et ouverte à tous projets innovants, a-t-il fait savoir. Par contre, la France, malgré ses grands chercheurs et ses centres de recherche, n’a pas encore développé un vaccin, parce que la prise de risque n’y est pas encore développée a-t-il déploré.
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