La Gendarmerie Royale a reçu dernièrement des nouvelles caméras-piétons. Ces dispositifs doivent protéger les gendarmes lors de leur intervention mais aussi servir de preuve en cas de contestation de l’infraction.
Deux grandes familles de producteurs de cannabis se sont affrontés, mardi dernier, dans une bataille sanglante qui avait pour cause l’eau d’irrigation. Une arme à feu a été utilisée, causant des blessures à deux hommes. Cela s’est passé dans la région de Chefchaouen, dans le nord du Maroc.
Selon Alyaoum24, les tirs de coups de feu (à l’aide d’un fusil) ont eu lieu à l’apogée de la rixe entre les deux familles. Une rixe qui pour unique raison la mésentente au sujet du droit d’utiliser l’eau pour arroser de vastes étendues de terrain propre à la culture du cannabis. Chaque famille affirmait que le droit était sien.
Deux personnes ont été blessées par des balles. L’une à la poitrine et à la tête, et l’autre à la jambe. Elles ont été emmenées à l’hôpital de Chefchaouen.
D’après la même source, les blessés ont refusé de se faire hospitaliser ou de se faire diagnostiquer de peur que l’affaire n’arrive aux oreilles de gendarmes et qu’ils se fassent arrêter alors qu’ils sont - encore - à l’hôpital. Le temps n’était pas de leur côté. S’ils pouvaient se faire soigner avant l’arrivée des gendarmes, ils l’auraient fait, semble-t-il.
Mais les deux hommes blessés, de 40 et 44 ans, ont quand même insisté pour avoir des certificats médicaux qui détaillent l’état de leurs blessures, ce que les les médecins ont refusé, puisqu’en plus aucun diagnostic n’a été effectué.
Arrivés sur les lieux, les gendarmes n’ont trouvé personne. Une enquête a été ouverte pour découvrir qui sont les blessés et, surtout, qui les a blessés en usant d’une arme à feu.
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