
Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Le militant Chakib Khyari, emprisonné depuis février 2009 à Meknès, a été libéré quelques heures en début de semaine pour visiter son père, hospitalisé à Nador.
Cette autorisation lui a été accordée grâce l’intervention du bâtonnier Abderrahim El Jamaï et le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH).
Chakib Khyari, président de l’Association Rif des droits de l’Homme, avait reçu "Le prix de l’intégrité 2010" de Transparency Maroc en décembre dernier. La remise de ce prix "dérangeant" a été interdite à plusieurs reprises par les autorités.
Condamné à trois ans de prison ferme et une amende de 750.000 dirhams, Chakib Khyari avait été jugé peu après avoir dénoncé le trafic de drogue dans le nord du Royaume sur la chaîne de télévision française M6.
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