Les imams sont appelés ce jour à faire leurs sermons sur la base d’éléments et de références. Le texte proposé par le CFCM déplore d’entrée, l’assassinat horrible de Samuel Paty, professeur d’histoire au collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine. Il fustige aussi les fléaux comme le radicalisme, la violence et le terrorisme qui se réclament de l’islam et faisant des victimes de tous âges, de toutes conditions et de toutes convictions, fait savoir saphirnews.com.
Poursuivant, ce texte déplore ce crime ignoble avec une victime qui laisse derrière elle une épouse, des enfants et des proches dans la douleur et le chagrin. Le texte ne manque pas également de convier les fidèles musulmans de prier et de se recueillir à l’attention de Samuel Paty. Ce texte condamne aussi le fait d’assassiner un homme en prétendant défendre la dignité du prophète. Et sans ambiguïté, le texte précise qu’une telle façon de procéder, « est une profanation du message prophétique, un affront à notre foi et à notre religion et une trahison de tout ce qui est sacré ».
Pour soutenir cet argument, la formulation du CFCM fait également référence au saint Coran avec le verset 21 : 107 qui rappelle la prescription du prophète. Le texte s’attarde également sur le verset 5 : 32 du livre saint qui défend de tuer. « Quiconque tue un être humain non coupable de meurtre ou de sédition sur la terre est considéré comme le meurtrier de l’humanité toute entière ». Ce document exhorte les imams de ne pas soutenir les promoteurs de la haine et de la barbarie. Face aux dites « caricatures de prophète Mohammad », le CFCM appelle les musulmans de France et d’ailleurs à suivre l’exemple du prophète et à cesser de répondre ou de réagir à ce type d’expression.
Le texte invite également les prêcheurs de la haine à cesser la division entre les musulmans et leurs concitoyens. Le principe cardinal vanté par ce texte du CFCM repose sur des valeurs qui fondent ce pacte républicain, celles d’une République laïque, indivisible, démocratique et sociale, avec sa devise « Liberté, Égalité, Fraternité ». Cette formulation du CFCM invite les fidèles à ne pas répondre à la provocation d’actes antimusulmans.