Les deux responsables ont été reçus le vendredi 25 septembre à l’Élysée. Avec le chef de l’État, le CFCM a fait part de l’organisation territoriale de l’instance, avec à la clé, la création des Conseils départementaux du Culte Musulman (CDCM), la formation des imams et des aumôniers, la lutte contre le radicalisme se réclamant de l’islam et la lutte contre les actes anti musulmans. Ce sont des projets accueillis favorablement par le président, souligne le CFCM dans un communiqué.
La formation des imams et aumôniers français a également fait l’objet d’une discussion, surtout en ce qui concerne les moyens à mettre en place pour que les différents cursus de formation soient harmonisés. « La certification de ces formations et de leurs lauréats est un enjeu majeur dans la lutte contre les dérives extrémistes », estime Mohammed Moussaoui.
Le CFCM a évoqué les difficultés que rencontrent certains musulmans pour inhumer leurs défunts, surtout en cette période marquée par la pandémie du Covid-19. Le président Emmanuel Macron a promis favoriser le dialogue avec les maires afin d’aboutir à des solutions conformes au droit en vigueur.
Pour ce qui est de la lutte contre les actes antimusulmans, le CFCM a réitéré sa demande de création d’une commission d’enquête parlementaire devant enquêter sur les motivations derrière ces actes, précise la même source.