« On vous avait prévenu, l’immigration tue… #Rambouillet ». Voilà l’une des inscriptions racistes que les fidèles ont eu la désagréable surprise de retrouver le vendredi 30 avril, sur le mur du centre culturel islamique Avicenne de Rennes. Le président du Conseil français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui a condamné fermement ces tags racistes et islamophobes tout en expliquant que la meilleure solution face à cette série de profanations « lâches et abjectes » est d’éviter de céder à la provocation de ceux qui veulent créer un climat de tension dans le pays.
« C’est un Centre connu pour son ouverture. La mosquée sert aussi de centre culturel et accueille des citoyens de Rennes de toute religion ou conviction philosophique » a-t-il rappelé avant de souligner que ces extrémistes de tous bords confondus qui tentent de semer la haine et la division n’ont pas leur place en France.
#Rambouillet évoque la fin tragique de Stéphanie Monfermé, fonctionnaire de police âgée de 49 ans, et qui a été assassinée le 23 avril au sein du commissariat de Rambouillet par un Tunisien de 37 ans qui présentait des signes de radicalisation et de troubles psychologiques. Deux jours avant à Dole, dans la Jura, c’est Adil Sefrioui qui a été victime d’une agression raciste d’une extrême violence devant son domicile. Le président du CFCM accuse ceux qui se réclament de l’islam et les islamophobes de vouloir créer un climat de tension en France.
Le 11 avril 2021, les façades du centre musulman Avicenne de Rennes avaient été profanées avec des inscriptions islamophobes, accompagnées de croix et de références au catholicisme français, s’est indigné encore une fois, Mohammed Moussaoui, avant de citer plusieurs autres faits antimusulmans à décourager. Certains discours autour du projet de la loi de lutte contre les séparatismes ont malheureusement servi de tribunes pour des haineux de tous bords, avait souligné le 11 avril 2021 le président CFCM.