Casablanca : des propriétés de la ville bradées
Des biens immobiliers très onéreux sont loués à des prix dérisoires à Casablanca, ce qui crée un énorme manque à gagner pour la ville. C’est ce que révèle un recensement...
L’Association marocaine de protection de l’argent public dénonce le manque de valorisation des biens communaux de Casablanca dont des villas louées à de prix dérisoires, et invite le conseil communal de la ville à revoir sa stratégie de mobilisation de ressources locales.
Dans une lettre adressée à la municipalité de Casablanca, le bureau région de l’association attire l’attention des autorités locales sur le fait que plusieurs biens communaux, y compris des villas, sont loués à des prix dérisoires de 250 dirhams le mois.
Ce manque de valorisation des biens communaux fait perdre d’importantes ressources à la ville, ajoute l’association qui appelle les autorités à mettre en valeur ces biens, à revoir leur loyer et à signer des contrats en bonne et due forme avec les locataires. L’association invite aussi la municipalité de Casablanca à procéder à un recensement et un classement des propriétés communales, et à mettre en place un nouveau mode de gestion et de préservation de ces biens.
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Dans une déclaration à Aljarida24, Karim Glaibi, vice-président du conseil de l’arrondissement d’Ain Sebaâ et membre du conseil communal de Casablanca, a fait savoir que selon une étude commanditée par l’ancien conseil communal, la ville est propriétaire de plus de 14 000 biens dont la location pourrait générer 4 milliards de dirhams à la commune. Des ressources importantes qui permettront à la municipalité de réaliser des projets de développement.
L’élu local précise qu’en application des instructions du wali Mohamed Mhidia qui a demandé de valoriser les biens de la ville en prévision de la saison estivale, la maire Nabila Raimi a déjà adressé une lettre aux propriétaires de ces biens pour les inviter à réviser le montant des loyers.
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