Macabre découverte à Aïn Harrouda
Un père de famille a été tué et démembré par son fils qui s’opposait à son projet de second mariage.
Les deux premières semaines de Ramadan ont enregistré 3240 procès et 4150 suspects ont été interpellés à travers le Royaume, dont 2864 en flagrant délit pour vente de drogues, de psychotropes et vols à l’arraché.
Le nombre de meurtres, d’agressions, de viols et d’enlèvements qui s’intensifie durant ce mois sacré au Maroc, serait à imputer à l’utilisation excessive des drogues et à la prédominance de la "religion populaire", qui poussent des individus à se se fabriquer un islam sur mesure pour justifier leurs comportements excessifs, explique le sociologue Abdeljabar Choukri au quotidien Assabah.
L’avocat et chercheur en affaires juridiques Rachid Moussaoui, cité par le quotidien Assabah, estime que le taux du crime augmente de façon impressionnante pendant Ramadan.
Les crimes et délits commis durant Ramadan concernent principalement la vente et la possession de drogue sous toutes ses formes, violences, viols, enlèvements, coups et blessures, vols et émissions de chèques sans provisions, relations extraconjugales.
Le phénomène ramadanesque appelé par les marocains (tramdina), serait dû en majorité à une fausse compréhension de la philosophie du jeûne et des préceptes de l’Islam, selon le chercheur marocain.
Les cas de personnes mangeant Ramadan en plein public condamnés par la loi, sont très rares devant les tribunaux, affirme Rachid Moussaoui, qui s’étonne du nombre de divorces pendant ce mois sacré, pour cause de violences conjugales.
La carte du crime au Maroc pendant la période du Ramadan 2010, place Casablanca en tête des villes qui ont enregistré le plus d’interventions policières. Dans la capitale économique, 1266 affaires ont été traitées, en vertu desquelles 1410 suspects ont été déférés devant les tribunaux, suivie de Rabat avec 704 affaires et 792 individus arrêtés, Fès avec 589 affaires et 752 suspects et puis Marrakech, où 574 affaires ont été traitées et 702 personnes interpellées.
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Un père de famille a été tué et démembré par son fils qui s’opposait à son projet de second mariage.
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