
La société britannique Chariot Oil & Gas a récemment annoncé avoir fait une importante découverte de gaz naturel au Maroc, dans la licence « Loukos Onshore ».
La nouvelle structure des prix pétroliers est prête. Elle a été présentée hier soir à Rabat à la commission des prix où siègent officiels et professionnels. Selon nos sources, « la nouvelle structure va dans le sens d’une baisse des prix ». Cela passerait notamment par une révision à la baisse de la commission de raffinage de Samir. Celle-ci est aujourd’hui de 2,5%.
Il est également question d’affiner davantage les postes de la nouvelle grille. La distinction entre frais variables et fixes est introduite. Ainsi, le fret par exemple, dont le prix varie selon le marché international, constituera un poste dont la charge sera à redéfinir continuellement. Cela signifie que la fixation des prix à la pompe sera moins rigide et aura plus de raisons de varier dans l’année. Parce que, même si le gouvernement hésite à faire jouer l’indexation quant aux prix du brut, qu’est-ce qui l’empêcherait alors de répercuter la baisse du prix du fret ?
En fait, agir sur la commission de Samir et sur les rubriques variables permet au gouvernement de baisser les prix sans nécessairement tenir compte des variations du brut. Et pour cause, les prix de ce dernier sont jugés « trop volatiles pour penser faire jouer l’indexation à moyen et court termes ».
Pour ce qui est du produit à proprement parler, la décision est de ne laisser dans le réseau de distribution que deux types de carburants : l’essence sans plomb et le gasoil 50 ppm. Ce dernier pose un problème d’approvisionnement suffisant. Déjà sur le marché local, c’est un produit qui n’existe pas pour le moment ou, en tout cas, tant que la nouvelle raffinerie d’hydrocracking de Samir n’est pas entrée en service. L’import reste donc la seule solution pour les opérateurs. Or, même à l’international, « les produits propres connaissent une réelle pénurie, notamment le gasoil 50 ppm », affirme un expert. Cela pourrait pousser le gouvernement à prévoir une phase de transition où cohabiteraient anciens et nouveaux carburants.
Pour rappel, la structure qui va disparaître dans quelques jours a été mise en application en juillet 2002. Elle comprend 5 rubriques : transport en FOB, fret maritime, frais d’approche, coefficient d’adéquation et prix de reprise qui est le total des quatre précédents.
Source : L’Economiste - Nabil Taoufik
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