Au Maroc, le ministère des Transports et de la Logistique a décidé d’aligner les droits des passagers marocains sur les standards européens, en garantissant une indemnisation adéquate en cas de perturbations de vols.
Grâce au plan d’investissement de 600 millions d’euros, engagé par l’Office national des aéroports sur la période 2004-2007, la capacité des aéroports marocains est passée de 12 à 22 millions de passagers en quatre ans.
Le terminal de Casablanca n’est que l’avant goût d’un ambitieux programme de développement. D’autres chantiers entrepris à Marrakech, Tanger, Essaouira et Dakhla se termineront dans les prochains mois, note Jeune Afrique dans un article intitulé "Construire le Tanger-Med du ciel" Les projets d’Oujda et d’Al Hoceima, verront le jour en 2009.
Ces grands chantiers ont pour objectifs de soutenir la stratégie touristique du Maroc, qui vise les 10 millions de touristes à l’horizon 2010, d’intégrer le pays à l’espace aérien européen et de faire face à l’arrivée de nouvelles compagnies aériennes. Depuis la signature, en 2006, de l’accord open sky avec l’Europe, les compagnies low cost se sont multipliés dans le ciel marocain et les fréquences des liaisons aériennes se sont intensifiées.
Aujourd’hui, le principal projet de l’ONDA, est de faire de Casablanca la première plate-forme cargo de la région, en aménageant un aéroport où les gros-porteurs du monde entier viendraient répartir leurs cargaisons vers le Maroc ou les pays voisins. L’endroit a été déjà choisi. Il s’agit de l’aéroport militaire désaffecté de Benslimane. L’étude de faisabilité sera bientôt achevée
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